24h à Rome, Trendy Monti

Rome c’est toujours la promesse d’une journée merveilleuse. Un café charmant dont la façade est cachée par la végétation, la visite d’un musée grandiose, une balade sur des placettes, la lumière sur le Tibre… Je ne me lasse pas de retourner dans mes endroits préférés et de les faire découvrir à mes proches. De manière générale, c’est vrai que je n ai pas l’attrait de la nouveauté et que j’aime mes classiques, cette approche est également valable pour Florence et Venise …

J’ai eu l’occasion de faire un saut à Rome pour renouveler mon passeport et j’ai eu envie cette fois-ci de changer d’air en partant à la recherche d’une Rome plus moderne. Pourquoi retourner ma veste de la sorte ? Parce que j avais été un peu frustrée en janvier dernier côté shopping avec mes copines. On cherchait la petite adresse sympa dans l’hyper-centre et il n’y a pas moyen de faire un achat sans procéder à un hara kiri du porte-monnaie. A part baver devant les bottes chez Sergio Rossi, nous étions rentrées pratiquement bredouille.

J’ai donc passé une journée entière à flâner dans le quartier de Monti, un carré de ruelles coincées entre la gare Termini et le Colisée et dont beaucoup d’articles ont vanté le charme ces derniers temps. Full Monti, le quartier qui Mont(i)e … Les jeux de mots ne manquent pas pour décrire ce lieu plein de vie! Voilà le compte-rendu de ma journée.

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Arrivée en milieu de matinée par la via panisperna, j’attaque fort avec une mini part de pizza à l’Antico Forno ai Serpenti. Logo stylé, murs noirs et jolis luminaires, on est plus près d’un bar à Brooklyn que d’un troquet à Castagneto Carducci.

Je décide de descendre toute la rue Serpenti et là, bim bam boum, c’est l’enchaînement fatal : boucher traiteur historique tellement vieux qu’il en devient pittoresque donc tendance, boutique déco démentielle, un resto indien entre un japonais et un brésilien… puis le graal dés la première rue : Pifebo, un vintage génial qu’une lectrice du blog m’avait d’ailleurs recommandé. Leurs lunettes de soleil rondes à 50€ me font faire une petite danse du feu au milieu de la boutique.

Je remonte la rue sur l’autre trottoir pour être bien sûr de ne rien zapper et je tombe sur Podere Vecciano, une boutique gastronomique dont la vitrine me fait fondre sur place (j’en profite d’ailleurs pour leur piquer des idées pour L’Atelier!). Un peu plus haut c est Atelier Monti qui m’arrache une larme en proposant des plaids Made in Copenhague aux couleurs canons. Dans le quartier de manière générale, le design est roi.

Je pars à l’attaque de la via boschetto, une rue clé du quartier. Je découvre la marque Individuals de Carlo Galli. Ensemble culotte & soutien-gorge, body mais surtout mini-short, la marque spécialisée dans la lingerie offre des produits en série très très limitée avec de jolis imprimés. En face, c’est la galerie Spot qui retient mon attention car elle possède un vase de Richard Ginori des années 30 à la couleur si particulière. Je m’imagine bien également acheter leurs petites lampes …

Je commence à avoir faim et me jète devant la première enseigne qui fait clignoter mon antenne bon plan: La Carbonara. Mon plat de pâtes cacio pepe est délicieux, mon verre de rouge aussi (joie infinie de déjeuner toute seule… Je ne sais pas vous mais moi j’adore) mais je n’aime pas l’ambiance. Trop de touristes, trattoria sans charme, on peut faire mieux. Je descends la via Clementina pour rejoindre la place Madonna dei Monti. Vieux qui discutent, enfants qui jouent, groupes de trentenaires attablés en terrasse… Mais ils travaillent à Rome ou bien ? Sous couvert d’une place typique, la bobo fever n’est pas loin car je repère des centrifugeuses et des angles fruits frais dans tous les bars … On ne me la fait pas à l’envers !

Je prends un petit café au comptoir au 4, (carrément joli) et pars me perdre dans les ruelles. Je rentre chez un barbier (Machete) car le décor est canon et j’ai envie de prendre une photo. Lorenzo m’accueille le sourire aux oreilles sous sa moustache de compétition. Des produits 100%naturels provenant de Trévise ou d’Irlande tout ça pour les beaux poils des barbiches … Aucun doute, le marais à Paris n’a qu’à bien se tenir.

Un peu plus loin je m’arrête acheter un pantalon d’hiver bleu flashy à Leone chez l’Armadio di Oliver, un vintage pour enfant où tout sent le propre et le neuf et où des petites étiquettes vous apprennent qui a porté le vêtement avant.

Il ne me reste qu’une heure et j’ai gardé le meilleur pour la fin. Une glace délicieuse chez Fata Morgana dont Fabiola, la PR de l hôtel de Russie m’avait parlé. Puis je descends toute la via urbana, le temple du hypster. Enormissime crush sur le restaurant Urbana 47 avec sa déco léchée. Des locaux m’en avaient dit le plus grand bien côté carte.
Je m attarde un peu devant la vitrine de Silice où Anna Preziosi travaille le verre (l’artisanat vous savez, c’est mon dada). J’adore ses vases visages! Jusqu’au bout de la rue rien ne me déçoit : petites boutiques mode, bijoux, paninis gourmets ou boutique de thés parfumés… Oh Monti quand tu nous tiens !

Carnet d’adresses :

Shopping

• Pifebo: via dei Serpenti, 141, Roma
• Atelier Monti: Via Panisperna, 42, 00184 Roma
• Individuals: Via del Boschetto, 76, Roma
• Galerie Spot: Via del Boschetto 6, 00184 Roma
• Machete: Via degli Zingari, 18, 00184 Roma
• Armadio di Oliver: Via degli Zingari, 54, 00184 Roma
• Silice d’Anna Preziosi : Via Urbana, 27, 00184 Roma

Manger!

• Gelateria Fata Morgana: Piazza degli Zingari, 5, 00184 Roma
• Restaurant Urbana 47 : via urbana 47, Roma
• Boutique Gastronomique Podere Vecciano: Via dei Serpenti, 33, 00184 Roma

Café & Bar

• Antico Forno ai Serpenti: Via dei Serpenti, 122-123, 00184 Roma
• Quattro(i) Caffè: Piazza Madonna dei Monti 00184 Rome
• Bottega del caffè: Piazza Madonna dei Monti, 5, 00184 Rome

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