A Casa

#CASAMARCHI, le terrazzo à la vénitienne

Que ce soit dans les maisons que j’ai visité, chez l’architecte Barthel ou bien par goût personnel; j’ai toujours adoré les carreaux de céramique à motif (faits à la main de préférence #snob). Autant vous dire que lorsqu’il a fallu imaginer notre #CasaMarchi, la céramique s’est imposée d’elle-même.

J’ai visité des tooooonnes de magasins, de showrooms spécialisés cuisine ou revêtement. Et bizarrement, j’ai fini par faire une sorte d’overdose de motifs. Moi qui adorais ça, en voulais absoluuuuument partout chez moi, je n’arrivais pas à mettre la main sur THE motif de céramique, celui que je ne me lasserais pas d’admirer pendant 120 ans. Oui je compte vivre très très longtemps.

Quand je pensais carreaux de céramique, au début je pensais mur. Puis en pinterestant 3h par jour en moyenne, j’ai été abreuvée d’un autre type de proposition, les carreaux de ciment pour le sol. Grosse grosse mode ! J’ai cherché partout un motif intemporel, pas trop vue, et surtout qui ne me lasserait pas. Même problème, je n’ai jamais trouvé mon bonheur.

Un jour, en allant regarder des parquets chez un énième fournisseur de sol, je regarde distraite les échantillons en tout genre. Et là BAM. Le CHOC. Je tombe sur un terrazzo magnifique dans des teintes de vert absolument parfait pour ma cuisine. Le coeur bat la chamade, oh my god, j’adore !! Problème de taille, l’échantillon est bon pour les murs mais pas pour le sol. DRAME NATIONAL.


Le soucis c’est que je n’aime jamais rien. Du coup quand j’ai un coup de coeur, ça veut vraiment dire que lui et moi on est fait pour la vie. Et puis le terrazzo est italien, il a été créé en Vénétie et je suis très attachée à la région et au fait d’utiliser du made in Italy.

S’en suivent donc les cent étapes pour arriver à mes fins (solution trouvée chez Aganippe, site web immonde). Les problèmes furent nombreux et de tout ordre.

 

TECHNIQUE

Problèmes techniques infinis. Nous qui avons opté pour un chauffage au sol, nous avions des contraintes d’épaisseur du terrazzo, or il était souvent bien trop épais. Quand l’épaisseur était ok pour laisser passer la chaleur, elle était quand même trop haute par rapport à la terracotta présente dans la même pièce (la cuisine avec le terrazzo étant ouverte sur la family room avec la terre cuite). ENFER ET DAMNATION.

PRODUCTION

Deux écoles pour produire le terrazzo : faire comme à Venise où les artisans (et oui, ce ne sont pas des ouvriers mais des mestro !) font couler la matière à même le sol en parsemant le tout de bout de verres colorés personnalisés. MON REVE. Ce qui est magnifique c’est qu’il n’y a pas de démarcation, c’est un unique et très grand terrazzo. Mais il a fallu se rendre à l’évidence, le produit et la main d’oeuvre étaient hors de prix. Ce sont les restaurants et hôtels qui ont de grandes superficies à couvrir qui se permettent ce genre de chose. Autre option, des carreaux comme les carreaux de ciment mais en 40×40 avec produit spécial pour des jointures super harmonieuses. OK.

ESTHETIQUE

Les teintes proposées étaient horriblement tristes, des fonds gris alimentés de verre noir ou blanc. LA MORT. J’ai mis un temps fou à trouver des marques italiennes qui proposent des choses colorées sympas et j’ai mis des plombes à valider une teinte… Le dilemme étant le suivant : partout au rez-de-chaussée nous avons de la terracotta fait-main magnifique. Elle est rosée et blanchie comme patinée par le temps (je l’aime d’amour) et il fallait que visuellement tout ça soit harmonieux. Après des semaines d’hésitation et la commande de 4 échantillons différents (ma commerciale chez BERNI a une patiente folle) j’ai opté comme toujours pour la simplicité. Le fond sera donc blanc comme mes plans de travail, les morceaux de verre colorés reprenant les couleurs de la maison donc la nuance terre-cuite, le vert sauge des placards. On y croit.

Je vous update quand tout ça est prêt !

Baci

Ali

Par Ali

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