Conseils mode à l'italienne
PITTI UOMO 90 / Diary #3
Derniers jours de l’aventure Pitti Uomo mais pas les moins intéressants car j’ai eu l’occasion de voir deux défilés géniaux, Lucio Vanotti, jeune prodige dont je vous avais parlé en février pour la Fashion Week et Raf Simons. Ce dernier a quitté Dior il y a peu et a annoncé à la grande surprise de la sphère fashion sa décision de ne pas participer à la fashion week de Paris et d’investir Pitti à Florence. Bien évidemment, ce marathon d’événements a été ponctué de déjeuner italien délicieux et de glaces. Dernière ligne droite que je partage avec bonheur avec vous!
Jeudi 16 juin
12h10 – Défilé Lucio Vanotti à la Dogana
Je m’incruste de manière magistrale au show du petit prodige Lucio Vanotti. Rappelez-vous ô fidèle lecteur, j’en avais parlé en février sur le site du ELLE ua comme LE designer montant immanquable. Alors voilà, vous allez être très déçus, mais je vous annonce que je n’ai pas encore de carton pour assister aux shows (avec tout ce que cela inclus de tapis rouge et de prosecco). Mon statut de bébé bloggeur qui en veut, m’oblige cependant à passer outre les sombres problèmes de sécurité et a joué du peu d’avantages que j’ai à ma disposition, aka MON CHARME FRANCAIS. Je suis donc arrivée pile à l’heure, en copiant outrageusement un outfit d’Emmanuelle Alt (jean blanc / chemise fluide), en lançant un Bonjour avec regard de braise. Comme une lettre à la poste. J’ai fait tellement de chouettes photos, que je vous ferai un article à part, mais ce qui est sûr, c’est qu’avec les corsets, jeux d’épaules, couleurs sourdes, et minimalisme déstructuré, j’ai adoré le show.
En sortant du défilé, je n’ai pas pu m’empêcher d’admirer les chaussures aux pieds d’Elena, ma Pitti Twin comme j’aime l’appeler, qui portait des chaussures plates de chez Lake studio, une marque ukrainienne. Les chaussures semblent vivre une vie parallèle avec un volume insensée, mi palme, mi petit animal que l’on a envie de caresser. Bref.
13h00 – Street Style à la Fortezza
Nous accompagnons Alex Deni qui doit shooter de nouvelles photos de street style à la Fortezza da Basso, on en profite avec Elena pour refaire une séance photos et améliorer nos poses lamentables de la veille.
NB : Pour partager ma science de la pose avec vous, il faut : lever le menton, faire en sorte que la lumière naturelle vous caresse le visage, éviter d’avoir la bouche fermée (hyper dur d’entrouvrir la bouche de manière naturelle!), détendez-vous sinon on voit directement que votre cou est tout raide ! Soyez souple !
13h40 – Déjeuner chez Irene Firenze
Quand on a un déjeuner business, difficile de se tromper si l’on choisit Irene Firenze dans l’hyper-centre. Ravioli aux petits pois, thon mi-cuit et poêlée de champignons, gâteaux au chocolat avec ses petits fruits de saison … Un régal ! Mais le meilleur est comme toujours le plus simple : les tomates du jardin disposées sur la table à s’assaisonner avec l’huile d’olive et un peu de sel… un régal.
L’après-midi est studieuse à la maison pour publier mon récit de l’homme Cartier et de sa montre DRIVE (à lire ici).
19h15 – Signature du livre Epiphany au musée Gucci
Changement de tenue et direction le musée Gucci situé sur la Piazza della Repubblica pour un cocktail exclusif organisé par la marque et qui célèbre le nouveau libre Epiphany en présence de son auteur, Ari Marcopoulos. Le livre en édition limitée présente des images shootées pendant le lookbook du pre-fall 2016. Mais moi ce qui m’intéresse c’est de rencontrer enfin des gens de chez Gucci et je suis heureuse d’avoir été présentée à Alberto qui gère les PR Italie pour la marque. On papote de son métier et des changements advenues depuis qu’Alessandro Michele a pris les rênes de la maison car il est là depuis 5 ans et a donc vraiment vécu la transition. Il nous parle également du show de lundi (présentation SS 2017) et du nouvel espace immense via valtellina qui servira pour la première fois. Apparemment Alessandro Michele aurait décidé d’utiliser l’espace pour s’exprimer… ça promet!
20h40 – Défilé Raf Simons à la Stazione Leopolda
La journée finit par THE show immanquable, la présentation de la collection homme de Raf Simons, ancien Directeur de la couture chez Dior. Ce défile compile les faits lus dans la presse : l’envie de retourner vers une collection dédiée à l’homme pour sa propre marque, son interêt pour le design et l’architecture, et, comme me l’expliquera Elena à la sortie du show, un retour aux racines de Ralf, entre grunge londonien et minimalisme (lire article dédié ICI).
Après ce feu d’artifice (vous avez vu que ce coup-ci, j’évite de vous parler de ma technique pour entrer au show, mon quotient glamour reste intact), nous partons dévorer une glace borgo Ognissanti chez B.Ice. Au lit !
Vendredi 17 juin
15h20 – Visite du musée Ferragamo et nouvelle salle Tom Ford
Je rejoins Elena en début d’après-midi pour visiter le Musée Gucci. Je n’y étais allée qu’une seule fois à l’ouverture, et j’ai eu l’agréable sensation de le trouver plus étoffée. On retrouve les icônes de la marque (bambou, imprimé flora sublime, rayures vertes et rouges, folie du logo, …) mais il y a également de très belles pièces vintage d’une modernité folle ! On s’est amusé à choisir le sac de nos rêves et ils n’avaient rien à envier aux hit bags du moment. On sent également la qualité du cuir qui a vieilli à la perfection. Et ses vieux bagages avec initiales ? Quel chic !
Autre point intéressant, la redécouverte des pièces phares de Tom Ford, designer de la marque dans les années 90 et instigateur du porno chic. Le musée Gucci venait d’inaugurer cette même semaine une salle dédiée et bien méritée. Chemise en soie, motif japonisant, bombers en jersey, jean brodé … Nous avons été surprise de retrouver plein de similitudes avec Alessandro Michele, designer actuel qui fait énormément parler de lui.
16h40 – Chez Richard Ginori
Petit saut au flagship store des céramiques incroyables de Richard Ginori. La marque a fait produire un vase géant sur un dessin original de Gio Ponti. Nous avons également pu admirer une des artistes qui oeuvre pour Ginori en plein action sur de la majolique. Concentration suprême car, contrairement à la céramique, il n’y a pas de correction possible.
Alors voilà, Pitti c’est fini ! J’espère que ces petits compte-rendus vous ont plu ! Vous pouvez retrouver plein de photos de streetstyle sur le site du ELLE.ua et d’autres photos de notre vie Florentine à Elena et moi-même.
Baci,
Ali
Par Ali
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