BOBINE

BOBINE #5 La force en action

Salut les adoré(e)s !

Décidément, à chaque fois que je décide d’un thème, il m’embarque toujours ailleurs. Pas très loin, mais suffisamment à côté du premier sens que j’avais envie de donner au texte, pour m’obliger à tout réécrire. Le fameux petit décalage qui fait la différence dans la compréhension de ce qui m’anime, le pas de côté qui permet de m’assurer que j’ai – je l’espère / j’y travaille – une petite distance saine.

J’avais envie d’écrire à la base sur mon rapport au corps et sur comment il avait été un baromètre douloureux – mais formidable – pour m’indiquer qu’il était vraiment temps de faire le point et prendre des décisions l’année dernière. Mon corps n’y est pas allé par 4 chemins, je ne l’écoutais tellement passssss, qu’il a dû faire clignoter des phares géants en pleine poire pour que je m’intéresse à son point de vue, à lui.

Et pourtant, à chaque fois que j’essayais d’avancer dans l’écriture pour raconter ce corps qui parle, ce corps qui a été un « ami pour la vie » dans cette période de changements profonds; c’est finalement le mot de l’énergie (energia, la force en action en latin – oui je fais mon intellectuelle dans ce titre de chronique) qui me revenait tout le temps en tête.

Peut être simplement parce que mon corps m’a envoyé ce message central au milieu du bazar = La pille Duracel de mon énergie, qui semblait infinie, avait finalement une date de péremption et elle s’approchait à grands pas.

L’heure était grave les adorées. Pour moi l’énergie ce n’est pas qu’une question de sauter du lit le matin et d’avoir une patate d’enfer. L’energie c’est un guide, c’est une substance invisible qui me parcourt, comme un fioul qui alimente autant mon dynamisme, que ma créativité, l’amour que je porte aux autres ou ma petite sagesse personnelle en cas de cerveau qui chauffe. Bref, je vis au quotidien grâce à cette énergie, mais finalement je travaille productivement avec aussi, je crée, j’aime les miens etc.

Mon énergie, au delà d’une façon d’être, c’est aussi une façon de communiquer. J’envoie des flux comme un super-héros. D’ailleurs, je la considère un peu comme un super-pouvoir car c’est elle qui me permet de créer des connexions magiques avec les femmes en fugue, avec les gens que je rencontre dans mon travail, avec de nouveaux amis. Bref vous voyez l’idée, avec les humains qui m’entourent.

Du coup quand mon corps a flanché et que mon super-pouvoir a pris du plomb dans l’air, il a fallu réagir et réfléchir à ce sujet de l’énergie. Au delà des symptômes observés (eczema, foie ultra irrité, ventre bloqué, insomnie, tachycardie, mal au genou, acné, …) qu’est ce qui faisait que mon corps ne produisait plus ma substance enchantée ? Pourquoi les flux envoyés étaient faiblards ? Pourquoi devais-je me soucier de cette question, alors que je n’avais jamais remis l’énergie en cause pendant presque 40 ans ?

(40 années passées sur de la très haute fréquence d'énergie, c'est fou quand on y pense. BREF).

Personnellement j’ai développé ma petite théorie : l’esprit et le corps sont totalement imbriqués et l’énergie m’a fait défaut quand mon harmonie personnelle a était perturbée.

Il s’est passé plein de choses dans un laps de temps court qui ont mis à mal mes émotions et ma sensibilité. J’ai été déprimée pour des histoires de famille, j’ai dû faire le deuil d’un lieu et d’une personne, j’ai eu un 3ème bébé avec son lot d’hormones, j’ai travaillé avec acharnement à faire grandir mon projet pro. Il s’est passé peut-être trop de choses, dans un court laps de temps et je n’ai pas su réfléchir vraiment à tous ces sujets, les dépiauter et les mettre à leurs places. J’ai tout mis de côté en cloisonnant autant que possible (je ne pense pas être allée jusqu’à la dissociation mais vous voyez l’idée), jusqu’à ce que tout me revienne dans la tronche sous la forme d’une vague. La dite vague mélangeant mes émotions mais aussi celles des autres participants de ma vie – ami(e)s, famille, fugueuses – dans un beau magma ingérable.

Depuis, j’ai beaucoup fait le tri à l’aide d’un psychologue formidable et d’une famille aimante qui a su être patiente en attendant de me voir aller mieux. Et puis j’ai vu des spécialistes, notamment en médecine chinoise traditionnelle, qui ont su poser des mots pour me faire (enfin) réagir. Sans se consulter au préalable, 2 experts (shiatsu et acuponcteur), ont diagnostiqué un problème énergétique dans un de mes reins. Bilan ? Le dit rein était énergétiquement mort.

Pas fatigué, pas ralenti, non, MORT.

PAURA.

Je ne sais pas si vous le savez mais le rein est considéré en médecine chinoise comme une sorte de réservoir à énergie vitale, et peut être même décrit carrément comme la « racine de la vie ». En somme, un TRUC IMPORTANT.

Cette réalisation a eu beaucoup d’impact sur ma motivation à trouver des solutions et à me bouger ,car mon corps m’indiquait que quelque chose de précieux, quelque chose de fondamental, quelque chose représentant l’essence de ma personnalité et de mon rapport aux autres, était en train de se tarir.

Cet électrochoc m'a fait relire les dernières années avec ce filtre de l'énergie en tête. 

J’ai repéré différentes choses qui m’ont donné du grain à moudre.

Déjà la base, c’est que je n’étais pas capable de remettre le compteur à zéro après un moment qui me pompait beaucoup d’énergie. C’est à dire que je n’avais pas la conscience d’avoir besoin de récupérer cette énergie perdue, et de soigner celle restante. Par exemple après de longues vacances avec des enfants en bas âge où je suis totalement accaparée et où je dois me battre pour travailler 2 heures par jour. Mais aussi dans le cadre des événements que nous avons organisé ou nous étions très souvent dans l’écoute et l’émotion. => Aujourd’hui je me pose beaucoup plus régulièrement la question de mon niveau d’énergie et je prends la décision plus facilement de faire une pause pour récupérer. Je crois que l’idée ici c’est d’être consciente que c’est un paramètre important à contrôler, et que je ne peux plus compter sur mon corps / mon équilibre interne, pour faire le travail tout seul.

En relisant ma façon de faire, j’ai aussi eu la sensation de ne pas savoir appuyer sur les « bons » boutons quand le temps de la récupération venait. => Je ne sais pas combien de fugueuses travaillant dans le domaine du CARE (le soin) m’ont fait la réfléxion. La qualité de la récuperation est fondamentale quand tu vis un moment qui draine ton énergie, qui t’en demande beaucoup. => J’ai depuis complètement changé la modalité de mes fugues personnelles (voir la chronique #4 où je mentionne des fugues persos très très dynamiques pendant des années avant de passer au calme plat).

J’ai aussi réalisé que l’on a parfois la sensation que certaines personnes vous vident littéralement de votre substance, sans les remettre pour autant en question car on connait ces personnes depuis longtemps, on est dans dans une forme d’habitude. Je n’avais jamais réfléchi au fait que des personnes vous donnent de l’énergie … mais d’autres vous la grignotent jusqu’à l’os. => J’ai appris à faire une mise à distance très simple : si un ami grignoteur d’énergie m’appelle à un moment où je suis sur batterie faible, je ne réponds plus au téléphone (c’est moche mais c’est comme ça).

D’un côté il y a la PROTECTION de l’énergie présente, et puis il y a aussi la BOITE À OUTILS pour aller la chercher et regagner des points. En y réfléchissant fortement l’année dernière pour reprendre du poil de la bête, j’ai mieux identifié ce qui me fait du bien d’un côté comme de l’autre.

Je dois dormir 8h sinon c’est la descente aux enfers. Personnellement, j’ai une énergie qui produit de la magie quand 1/ je suis en forme physiquement et 2/ j’ai une forme de clarté mentale . Cela n’est possible qu’avec un sommeil régulier et réparateur (j’essaie de me coucher plutôt à 22 qu’à 23h ces derniers temps et ça change tout).

Je dois avoir des moments où je peux délirer avec ma créativité (écrire, peindre, dessiner) sans aucun objectif si ce n’est celui de me laisser aller. Ça c’est peut être un des secrets de mon énergie. Me sentir alignée, forte, très très moi-même, grâce à ces petits instants où je ne suis plus dans ma tête mais je suis en train de « faire », en exploitant avant tout ma zone du coeur.

Faire du sport (comme une malade). J’ai sous-estimé la puissance du sport les dernières années me concentrant sur un Pilates 2 fois par semaine pour travailler des muscles profonds après mon dernier accouchement. Bref, rien de cardio, zéro goute de sueur. Depuis janvier, je me suis mise au tennis et j’ai repris un coach perso en salle de sport. J’ai l’impression d’être tout simplement DROGUÉE toute la semaine, tellement je flotte sur un nuage d’hormones qui me donnent une énergie de malade. C’est stupide, mais extrêmement efficace. J’aurais moins de budget à dispo, j’irai courir et je ferai des « hiit » cardio, ces vidéos que l’on trouve gratuitement sur Pinterest ou Youtube avec un enchaînement d’exercices qui augmentent le rythme cardiaque. C’est dire !

Savoir prendre la température et m’adapter au coup par coup. On me propose un 2ème diner de suite mais j’ai envie de prendre un bain et de me coucher tôt ? Trop souvent, pour faire plaisir aux autres, je fais quelque chose que j’aurais préféré éviter. Cela marche aussi à l’inverse, j’ai parfois BESOIN de voir des gens, de m’habiller, de sortir voir un truc sympa pour me remotiver et m’inspirer.

J’ai aussi identifié beaucoup plus clairement les gens qui me donnent de l’energie, qui remplissent mon réservoir. Je crois que j’ai tendance à être cette personne là pour un bon nombre de mes amies, mais je suis heureuse d’avoir identifié aussi des gens qui me procurent cette sensation là. Ma soeur, m’envoie une extra dose de bienveillance et d’amour qui nourrit mon énergie et à l’heure où je vous écris, je pars dans quelques jours voir une amie à Bruxelles qui va me bichonner comme peu de personnes savent le faire. Je suis requinquée rien que d’y penser <3

La nature, ma Best Friend Forever. Elle m’a litteralement sauvé l’année dernière. Ça n’allait pas mais ce n’était pas grave, j’enfilais mes baskets et je partais parcourir les chemins de Toscane pendant 30 minutes. Couleur verte + oxygène + corps qui s’active.

Et bien sûr, la base de la base pour moi, revoir ce que je mange au filtre de l’énergie. Clairement, 120 grammes de pâtes d’une mauvaise farine industrielle et c’est le bad. Un bon Italian Bowl, l’arc en ciel dans l’assiette, et cette impression de me faire du bien et de me traiter comme une amie.

Pour finir, il y a un adage très simple et pourtant si vrai qui dit que « lorsque ton corps va mal, penche toi du côté de ta tête; et quand c’est l’esprit qui flanche, vas voir du côté du corps ». Et bien pour moi, c’est ce fameux flux d’énergie qui relie les deux. Prenons soin de notre énergie et nourrissons la de toutes ces bonnes choses qui nous font nous sentir à notre place.

Je vous embrasse,
Alice

MES QUESTIONS

CARTOGRAPHIE DE L’ENERGIE. Est ce que la lecture de cet article ne vous donne pas envie de :

Identifier ce qui vous donne de l’énergie ?

Identifier ce qui vous en prend ?

En réfléchissant bien à toutes les situations (moment où l’énergie est haute / basse, personne qui en donne / en prend, souvenir de situations où vous étiez high ou low) pour établir une sorte de cartographie de l’énergie qui vous est toute personnelle. De mon côté, j’ai cette liste sur papier, et je n’hésite pas à la mettre à jour avec de nouveaux outils ou de nouvelles situations identifiées.

Vous allez peut être écrire des choses que vous trouverez bêtes ou insignifiantes mais je vous assure qu’identifier la source d’une petite sensation désagréable, c’est très utile.

J’ai par exemple découvert que mon mari, cet être exceptionnel et surexcité au quotidien, pouvait me stresser et me grignoter ma réserve d’énergie s’il vient me parler de choses logistiques relous au moment où je veux prendre un bain, lire, me calmer en fin de journée. Je lui dis désormais, tout simplement, que nous en parlerons demain sauf urgence interplanétaire. Bref définir le problème + le communiquer.

RITUELS. Je crois fermement à l’idée de rituel du quotidien qui nous connecte à notre énergie. De mon côté, j’ai 45 minutes le matin entre le moment où les enfants partent à l’école et celui où ma femme de ménage passe le pas de la porte. J’essaie d’utiliser ces 45 minutes pour faire ce petit travail d’encrage. Cela peut passer par un café siroter en silence devant ma vue, ranger des choses pour clarifier mon bureau et mon esprit, me préparer une très bonne lunch box. Avez-vous de votre côté un rituel autour de l’énergie ?

MES RESSOURCES

FAIRE CIRCULER L’ÉNERGIE. Tout ce qui est lié au « Chi » l’énergie en médecine traditionnelle chinoise me semble être une ressource interessante. Si une personne de confiance dans votre entourage vous recommande un acuponcteur, un masseur shiatsu, un cour de Tai Chi (MON RÊVE), essayez pour voir ! Parfois l’énergie est présente mais bloquée (voir stagnante dans une bébé mare de toxines), il faut savoir fluidifier les conduits.

UN LIVRE. Bien envie de commander le livre sur « Energie vitale et autoguérison » par le Maître taoïste Mantak Chia, pour justement comprendre plus en profondeur les mécanismes de notre énergie vitale. Le commander en librairie ou bien ICI. Ce sujet me passionne, vous me direz ce que vous en pensez !

UNE CITATION. “Nobody changes until they change their energy—and when you change your energy, you change your life”. Joe Dispenza, chercheur et auteur, a partagé cette citation dans un épisode du podcast GOOP avec Gwyneth Paltrow (en anglais).

UN PROTOCOLE. Envie d’un boost d’énergie où vous sentez votre corps repartir comme une voiture après un tour chez un mécano aux doigts de fée ? J’ai testé la thérapie par le froid (cryosauna) où le choc thermique demande au corps de s’activer pour supporter les -90 ou -110 degrès. Si j’ai fait mon 1er test dans un cadre très luxueux (ici), j’ai depuis trouvé un chouette salle de sport où je paie beaucoup moins chère ma séance. Personnellement, je sors de ça avec un corps qui me dit merci, qui est délié et prêt à me suivre dans mes aventures.

Par Ali

Poursuivre le voyage...

BOBINE

BOBINE #2 Comment j’ai changé d’avis (je me fatigue)

Bienvenue dans ma nouvelle chronique personnelle intitulée : BOBINE, tirer le fil de soi. Un format plus réfléchi et personnel, bien au chaud "chez moi" sur ce site que...
Lire la suite

Bons baisers de

Que ramener de Venise

Buongiorno a tutti ! Quelques idées shopping pour votre prochaine virée à Venise. Je fréquente certaines adresses depuis une dizaine d'années et d'autres sont des découvertes plus récentes. Un...
Lire la suite

BOBINE

BOBINE #4 Une fugueuse au repos

Bienvenue dans ma nouvelle chronique personnelle intitulée : BOBINE, tirer le fil de soi. Un format plus réfléchi et personnel, bien au chaud "chez moi" sur ce site que...
Lire la suite