Conseils mode à l'italienne
Les chaussons vénitiens de Capulette
L’élégance ne s’invente pas, on la possède naturellement, comme un don, une fée qui s’est penchée sur son berceau. Capucine Lebrun, la fondatrice de la marque Capulette que j’ai rencontrée à Paris, fait partie des gens touchés par la grâce. Un pull douillé, des cheveux légèrement ébouriffés à la sauce parisienne, pratiquement aucun maquillage, une voix qui casse un peu et des gestes délicats … une rencontre tout en douceur où les mots « chic », « intemporel », prennent tout leur sens.
J’ai eu envie de rencontrer Capucine quand je suis tombée nez à nez sur instagram sur ses chaussons vénitiens, les friulane. Je peste très souvent contre les marques italiennes qui n’ont pas de eshop car je n’arrive pas à me procurer de nouveaux exemplaires de produits que j’adore. Les slippers made in Venice (portées par les gondeliers) font vraiment partie de mes classiques, ceux que j’ai en plusieurs couleurs, use jusqu’à l’os. Je suis donc enchantée d’avoir trouvé une marque qui ait un eshop, produit des chaussons vraiment traditionnels et les twiste à peine, sans les dénaturer. Un logo discret, un nuancier vraiment canon (dégradé du rose au rouge superbe) et quelques déclinaisons à motif.
Capucine n’est pas une novice du secteur. Elle a travaillé 10 ans avec sa mère, Caroline de Marchi sur sa marque de sac de luxe éponyme. Sa maman réfléchissant avant tout sur la partie créative, elle sur le business développement et les PR, elle a eu envie à un moment de se lancer tout seule et de travailler sur les deux aspects. Et puis il y a eu ce besoin de s’éloigner des matières animales, du cuir, pour se concentrer sur un produit qui recycle par exemple les pneus de vélo pour la semelle. Une philosophie de marque qui colle bien à son état d’esprit.
Quand je lui demande d’où vient l’idée des chaussons, elle cite de nouveau sa mère qu’elle a vu toute son enfance chaussée de slippers en velours. Capucine a également beaucoup de références italiennes. Son beau-père italien l’a encouragée à se lancer, elle a une maison de famille dans la campagne de Milan, a vécu deux mois à Rome … bref elle y a laissé un peu de son cœur. Pour elle, la référence absolue en matière de style est d’ailleurs la Milanaise. Comme un échos, toujours, au style de sa maman. Les chaussons sont produits dans deux ateliers en Italie, l’un dans les montagnes derrière Milan, l’autre près de Padova. Une évidence pour la fondatrice qui souhaite un produit authentique. Elle n’exclut pas d’élargir Capulette à d’autres produits et d’autres provenances, tant qu’elle maintient une histoire cohérente.
En intérieur mais aussi en extérieur, les friulane de Capulette sont portées autant par les femmes que par les hommes. Ces derniers les endossent par exemple en version noire avec un smoking ! Elle me cite également les mariées qui lui commandent 50 paires pour proposer aux invités de descendre de leur stiletto à la nuit tombée. Et puis il y a ces petites pantoufles adorables pour bébé dans des coloris tout doux.
Au delà de la qualité du produit, j’aime également son prix (65€), extrêmement proches de celui que l’on trouve à Venise dans les boutiques références comme Pied-à-Terre au Rialto. Preuve que Capucine respecte la tradition mais aussi son client avec un pricing raisonnable. Cela ne l’empêche pas d’investir des points de vente triés sur le volet, comme récemment au Bon Marché où elle a même présenté un pop-up de personnalisation !
Vous pouvez retouver les produits CAPULETTE : ICI
Merci Capucine
Ali
Par Ali
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