Dolce Vita
DOLCE VITA, montagne de l’enfer
J’adore la montagne. C’est le seul moment de l’année, hiver comme été, où je décompresse vraiment. J’aime la nature majestueuse, la sensation d’être minuscule, l’air pur, les cheveux qui brillent car l’eau est parfaite … une sorte de detox de l’âme (et des apparences car je suis habillée 100% décathlon tout le séjour) que j’attends avec impatience.
Tous mes plans bonheur ont magistralement foiré quand mon époux et moi-même avons décidé d’inclure Leone, presque 3 ans, et Bianca, 1 an tout rond, à nos plans de vacances à la neige.
Grâce à mon amie Marie-Eve, une ancienne journaliste installée à Florence qui est LA reine pour chercher les meilleurs plans, nous avions booké une family room à l’hôtel Biancaneve (blanche neige) à Selva di Valgardena. La zone nous la connaissons bien, car nous avons passé une semaine de rêve en été à Ortisei, le village voisin.
Bilan de l’hôtel après 1 semaine : franchement le TOP.
- Chambre spacieuse vue montagnes enneigées avec petite chambre pour les enfants à part
- Gestion familiale (la mère et le fils) et staff vraiment attentionné
- Nourriture absolument diviiiiiiiine en mode menu gourmet le soir. Un bon moyen de tester toutes les spécialités de la région, mais revisitées pour pas prendre 80 kg.
- Le maximum de services intégrés à l’hôtel pour éviter de courir à droite à gauche (achat de forfait, location de matériel, booker un cours : tout se fait sur place)
- Une piscinnnneeee et un spa. On y est allé tous les jours ! Génial pour occuper les enfants en fin d’aprem, super relaxant après le ski (enfin « relaxant » prend un sens différent quand tu dois gérer deux nains).
- Kids club pour les enfants à partir de 1 an (9h-16h donc pas mal du tout pour profiter des pistes), des animateurs aident les parents à préparer les enfants avant de partir sur les pistes le matin, le kids club des grands enfants est ouvert le soir donc Leone se poilait avec ses copains pendant qu’on dinait tranquille.
« Diner tranquille ». Enfin ça, c’était sur le papier.
Alors quel fut le souci ?
En bookant un family hotel, on a naturellement pensé que la gestion de la famille ne serait pas un problème. HAHAHAHAHA. ERREUR MAGISTRALE.
- Bianca 1 an, en grève de la faim tout le séjour car elle refusait d’aller au mini club + 10 dents qui poussent en même temps.
- Crise vomi/caca à répétition pour les enfants. Tout ça enfermés à quatre dans une chambre d’hôtel qui ne sentait pas Shalimar de Guerlain au bout de 3 jours… Si vous voyez ce que je veux dire.
- Virus foudroyant pour les parents : la journée de jeudi a été passée au lit (façon polie de parler de la maladie, on était clairement dans la salle de bain à tour de rôle), rideaux fermés alors que c’était la seule journée de grand bleu dehors. DEPRESSION.
- Piqure d’araignée des montagnes maléfique pour moi. Bilan ? Epaule DEFIGUREE.
Et bien sûr la fatigue d’enchaîner des journées sportives avec la gestion des enfants. ENFER SUR TERRE.
Heureusement, en matière de crise de famille, j’ai la mémoire de de Dora dans Nemo. « Où ça, une crise ? ».
Dès que nous avons compris le problème (enfin il a quand même fallu 4 jours), nous avons passé bcp plus de temps avec les enfants le matin, pris une leçon de ski pour Leone (fierté), fait de la luge en famille sur une piste DEMENTIELLE à Ortisei. J’ai immédiatement oublié nos « petits » tracas et me suis entendue dire « C’est génial les vacances !! ».
On a déjà booké pour l’année prochaine. Mon optimisme me perdra un jour ….
Par Ali
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