Dolce Vita

DOLCE VITA, le virus Italie

En octobre, j’ai eu le plaisir de rencontrer à Florence une de mes plus fidèles lectrices, Cécile. Elle a vécu en Toscane il y a plus de 30 ans et elle a cette façon de parler de l’Italie comme si elle y avait vécu toute sa vie. Quand elle quitte Florence, c’est pour mieux y revenir et elle part en ayant en tête toutes les choses qu’elle fera lors de son prochain voyage avec son mari, lui aussi un converti.

Il n’y a pas photo, l’Italie peut faire l’effet d’une baffe pour certains, une empreinte que l’on garde en soi pour toujours. Jérémie, Mina, Anna, Edouard, … la liste des personnes autour de moi qui ont été contaminées par la douceur de vivre du pays est longue et chacun pense aux semaines/mois/années passés ici avec une petite boule de nostalgie dans la gorge. La carte bleue n’est d’ailleurs jamais loin quand une promo Air France leur permet de revenir prendre une bouffée de Dolce Vita, à peine de quoi tenir jusqu’au prochain périple.

Ce blog me sert à partager avec vous un certain lifestyle, mot à la mode pour décrire tout ce qui touche à “l’art de vivre”. Cela peut paraître pompeux mais la formule est juste quand on analyse chaque mot au prisme de l’Italie : « ART » de « VIVRE ».

Prendre le temps, bien manger, échanger, toucher, s’emporter, parler fort ; les gens ici semblent être pris d’une folie de la vie, comme si le petit bonheur de chaque jour pouvait faire la différence une fois venue la grande addition finale.

Après c’est sûr, il faut dépasser les clichés, tout le monde en Italie ne fait pas 2h de sieste l’ après-midi, on se la glande quand même moins à Milan qu’à Florence, et oui, il existe des italiens silencieux, pressés et ambitieux! Cependant, je retrouve cette envie de bien vivre même dans les villes ‘actives’. Les gens aiment s’octroyer un moment de grâce entre deux réunions, que ce soit une discussion à la machine (qu’on s’entende, pas la machine dégueu mais celle avec le percolateur à 2000 euros) ou en organisant un aperitivo avec des copains.

Mais apprécier cet art de vivre n’est pas donné à tout le monde car il faut accepter de rentrer dans le jeu des italiens. Si vous détestez parler pour ne rien dire, que votre concierge vous tape la causette ou bien encore que vous aimez le service rapide en boutique ou au restaurant … filez à New York avant qu’il ne soit trop tard ! J’ai des contre-exemples autour de moi, des gens qui n’ont pas du tout adhéré au système local, trouvant les italiens attardés sur certains sujets, la vie ici trop lente voir ennuyeuse.

Me concernant C’EST TOTALEMENT FOUTU. Je suis infectée jusqu’à l’os, et mes proches trinquent également en développant des effets secondaires après leurs nombreux voyages ici. Alors que mon père prépare un spritz digne du barman du Harry’s Bar de Venise, mon beau-frère anime ses réunions d’équipe en chemise sur-mesure Made in Firenze. Pompon de la pomponette, ma mère a eu son bracelet chaîne Angela Caputi avant moi.

J’adore le fait que mes parents s’intéressent de près à ce qui se passe ici, que ma mère questionne toujours Andrea sur l’ordre des plats (pâte avant le roti ?), qu’ils sortent leur mini dico franco-italien pour le plaisir d’échanger deux mots quand ils sont au bar ou dans une boutique. Ils ont finalement, sans s’en rendre compte, développer une italite aigue en adoptant des rituels locaux et en les faisant devenir leurs. Ne demandez pas à ma sœur de sauter son déjeuner chez Giacosa ou à ma meilleure amie de zapper sa virée de 3h à la pharmacie Santa Maria Novella!

Finalement le virus Italie est une jolie maladie avec laquelle on vit bien volontiers…

 

Par Ali

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