Art de vivre italien
EVENT, Compte-rendu de Fashion Week milanaise
Une Miucia Prada décidément bien mystérieuse, un Fausto Puglisi déchaîné, Une Frida Gianinni chez Gucci totalement sixties… La fashion week de Milan FW15 vient de se terminer et voici une sélection de mes tenues et détails préférés!
Mon dieu Gucci… J’ai tellement aimé cette collection !
J’avais été déçue du dernier défilé printemps été, mais là j’ai été servie côté coup de coeur. Bottes imprimées serpent qui m’évoquent l’allure sixties de Françoise Hardy à 20 ans, les pantalons au niveau de la cheville accompagnés de boots, des manteaux à la coupe impeccable qui me rappellent Audrey Hepbrun à Rome dans les années 60, les silhouettes sont canon et la palette de couleurs est une promesse de transition douce vers l’hiver.
Mes pièces phares :
Une nature sombre et menaçante semble s’être emparée de la femme Alberta Ferretti. Paon sauvage, oiseaux de nuit féminins et couleurs d’un climat post tempête!
Fausto Puglisi est devenu en quelques saisons LA sensation italienne. Protégé de Dolce&Gabbana, j’aime chez lui ses tonalités vivantes, chatoyantes et la richesse des matières et broderies. Artisanat et Made in Italy… ça me parle. Mention spéciale cette saison à la jupe Arlequin.
La tendance du sans manche repérée chez Max Mara m’intéresse grandement, moi qui aime tellement faire la pelure d’oignon en hiver (4 couches). Ca structure une tenue.
Chez Fendi j’embarque le petit Karl Lagerfeld à poil long, la broche Fleur (surtout portée par Georgia May Jagger) et je prends le manteau rose, merci.
Rares sont les maisons qui savent s’affranchir de leurs propres codes en prenant des risques. Après l’art au coeur des vêtements, Miuccia Prada nous propose un nouveau tour de force créatif: manteau aux couleurs et proportions improbables, nuances fortes comme cette aubergine divine ou les bottes rouges, et le top Maria Carla Boscono presque enroulée dans son vêtement. Qu’on aime ou pas, au moins on s’interroge.
Chez Etro j’ai retrouvé un côté Folk un peu Roberto Cavalliesque. Et j’adore les pompons qui étaient saupoudrés sur certaines tenues ambiance cheyenne sexy.
Le florentin Emilio Pucci, roi du mini vêtement, propose une délicate version du décolleté carré, et j’ai été surprise par la sobriété de la proposition kaki de Peter Dundas, grand amateur du motif historique de la maison.
L’association du jaune et du bleu chez Missoni m’a plu, ainsi que les gants coupés. La coiffure Bun qui pendouille rend les silhouettes moins figées!
Le maxi col chez Ferragamo. Ca me parle quand je m’imagine pédaler en novembre dans les courants d’air.
Et pour terminer, mes adorés, les inégalables Dolce & Gabbana.
Ambiance petits animaux de la forêt enchantée (renard et chouette jouent les vedettes), volumes vaporeux et capes luxueuses. On retrouve les codes du duo Sicilien mixant inspirations et broderies médiévales, codes graphiques de leur terre natale, et petit côté ‘clinquant’, version argentée cette fois-ci pour le final. A ma grande surprise, beaucoup de plat et un détail de taille : les corsets lacés.
Et voilà ! j’espère que vous aussi avez trouvé votre bonheur. Happy Fashion week parisienne pour ceux qui enchainent.
Ali
PS: toutes les photos viennent du site Vogue France.
Par Ali
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